Les protecteurs

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Depuis le début des temps existaient trois Royaumes Ultimes, gouverné chacun par un Dieu, tous frères de sang. Chacun de ces Royaumes était unique et magnifique en son genre. Chaque peuple vivait selon leurs règles et s’appliquait à régler leurs problèmes seuls, sans l’aide d’aucun des deux autres. Ils étaient heureux de leur vie et de leur destinée. Tous s’aimaient et s’entraidaient, chaque peuple était uni et pacifique. Seuls les Dieux connaissaient l’existence des autres mondes, et seuls eux pouvaient en franchir les Portails.

Puis un jour, une querelle se déclara et chaque Royaume fût terrassé. Les Portails qui permettaient de voyager entre les Royaumes étaient ouverts au plus commun des mortels et bientôt, le Royaume de la Lumière envoya son élite de magiciens pour conquérir ses Royaumes Frères.

Les Trois Dieux, réalisant leurs actions ignobles décidèrent de faire la paix. Mais il était bien trop tard. Tous étaient au courant de l’existence des Portails et il était maintenant impossible d’en contrôler les allées et venues, si bien que les peuples se mélangèrent. Les Dieux voyant cela s’enquirent au plus vite de rediriger les Royaumes, les séparant par castes, du plus riche et talentueux au plus pauvre et voyou.

Ainsi il y eût une voûte d’un bleu si profond, d’une clarté si pure, que tous pouvaient admirer leur Dieu, le plus vieux des Trois, et aussi le plus vaniteux. Son nom, Ël, voulait dire Étoile. C’était la plus brillante de la voûte. Dans ce monde vivaient les riches, beaux et talentueux. La plupart était magiciens, certains musiciens de renom ou peintres, beaucoup était érudits dont la sagesse était éternelle car tous les habitants étaient immortels. Le Royaume des Étoiles était magnifique, le plus merveilleux des trois. Il était père de nombreuses plaines de lumières, de montagnes si hautes qu’on racontait que parfois Ël s’assoyait en leur sommet et d’une végétation si dense, si colorée, que personne n’osait marcher sur les plantes de peur de détruire l’essence de leur beauté.

Naquit le ciel, la terre, le Soleil, la Lune, les mers et les plaines. Le Royaume de l’Espoir s’illumina et le peuple juste marcha. Ce Royaume, le plus noble des trois, était gouverné par Estel la Magnifique. Elle était Dieu, Bouddha, Krishna et Allah. Elle avait beaucoup de noms, mais un seul était le bon et c’était Estel, qui signifiait Espoir. Les Dieux avaient décidé que leur sœur entre deux âges gouvernerait ce monde prometteur. Il y a avait des gens d’une diversité incroyable, différents de couleur, de croyances et de goûts. Tous n’aimaient pas la musique douce comme celle des harpes des nymphes du Royaume des Étoiles ou comme celle enragée du Royaume du Destin… Ce monde était peuplé de mille et unes richesses naturelles, certaines avaient été construites par le peuple du Destin, les Humains. Ils n’étaient pas immortels et pas tous étaient d’une beauté à couper le souffle, mais la plupart possédait des valeurs magnifiques comme la compassion et la bonté. Ils n’hésitaient pas à s’entraider. Il existait cependant des anomalies à ce peuple; des êtres méchants et tapageurs qui commettaient des actes atroces. Dans se monde, l’équilibre régnait, instable mais présent, tantôt amenant la peur et tantôt l’amour.

Les étoiles disparurent, et le ciel fût remplit de nuages. L’univers du Destin était dès lors créé et ainsi le fût le peuple des Ombres. Armath, le plus jeunes des trois frères, connu pour sa frivolité et sa colère injustifié mais omniprésente, régnait sur ce monde obscur. Oh, il n’en avait pas toujours été ainsi… Le peuple du Destin avait commencé par être calme et pacifique, mais bientôt, les malheurs qu’Armath leurs causaient les rendirent amères et cruels. Il n’en fallu pas beaucoup pour que l’anarchie s’installe et que le monde paisible du Destin devienne le monde Obscur. Dans ce monde, la végétation avait disparu et seuls subsistaient les villes décrépies dans lesquelles le peuple Obscur (qui c’étaient surnommés « l’Armée de Armath ») croupissait et pourrissaient dans leurs malheurs.

Trois personnes allaient changer cet Univers. La destinée de l’Alliance des Protecteurs était sellée depuis longtemps. Et bientôt, ils s’éveilleraient à leurs pouvoirs et à leur incroyable devoir...

Voila ca le prologue

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chapitre 2

Royaume de l’Espoir; Estelle Bellevue

Estelle écoutait attentivement le professeur. Il racontait quelque chose de palpitant sur la relativité de la matière et elle était absorbée. Sans même s’en rendre compte, elle se mordilla la lèvre et passa sensuellement sa main dans ses cheveux en croisant ses longues jambes musclées. Diana toussota et appela doucement son nom. Meilleures amies depuis l’enfance, Estelle et Diana ne s’étaient jamais séparées plus qu’une journée.

-Estelle, chica! Tu veux bien arrêté d’aguicher tous les garçons de la classe, dit la sexy Dominicaine avec son accent poussé.

-Je ne fais rien! On ne peut plus écouter en cours sans être interrompu par la bomba latina que tu es, s’exclama la québécoise de sa voix douce.

-Moi, je fais ça rien que pour ton bien. Tu vas finir par te faire agresser! Les garçons te regardent comme un requin regarde un nageur handicapé, bella...
-Maria, maria… Diana, tu es vraiment folle! Je ne suis qu’une pauvre pucelle moi.

-Parle-moi en, lui dit-elle en lui lançant un clin d’œil. Alors qu’est-ce qu’on fait pour ta fête?

-Eh bien… Je n’ais pas de plans… Tu me proposes quoi?

-Que dirais-tu… De… Bon. Je sais que c’est un peu gênant de te demander ça le jour de ta fête… Mais demain on a un examen… Et euh… Je ne comprends rien… Donc je me disais que…

-Que je pourrais t’aider à étudier? Je ne sais pas. Je suis tellement fatiguée ces temps ci, dit la belle Estelle.

-Tu dois m’aider! Sinon je vais couler et on ne pourra pas aller en Dominique cet été parce que je vais avoir des cours! Tu ne peux pas me faire ça, hermana!
-Bon, bon, d’accord! À une seule condition, pourtant. Tu dois arrêter de dire que j’aguiche tous les mecs. Parce que sincèrement, je ne vois pas de quoi tu parles, hein!

La cloche sonna et les deux adolescentes sortirent de la classe pour arriver dans un couloir bondé et bruyant. Tandis qu’elles marchaient vers leurs casiers – qui étaient côte à côte, bien sûr – Estelle eu envie de s’asseoir et de pleurer. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Depuis quelques temps, elle sentait et entendait des choses qui n’étaient pas là avant. Des fois, elle avait un sentiment de suffisance et de perfection ultime, tandis que d’autre fois elle ce sentait comme une moins que rien, atteinte d’un désespoir féroce et d’une haine atroce. Puis quand elle revenait à elle-même, elle réalisait que son cœur n’était qu’un vide qui tenait à être comblé, et que plus que jamais, elle se sentait seule, malgré sa meilleure amie, sa presque sœur, sa hermana Diana qui lui tenait compagnie tout le temps. Elles étaient inséparables depuis la petite école et leur amitié avait résisté jusqu'à la dernière année du secondaire. Estelle espérait bien qu’elle s’étendrait bien au-delà du Cégep et de l’université.

Elle avait un peu peur qu’elles se retrouvent séparées malgré elles. Estelle allait au Cégep du Vieux-Montréal étudier en Éducation à l’Enfance, tandis que Diana se dirigeait plutôt en Soins Infirmiers, au Cégep Saint-Laurent. Et après, qui savait? Estelle pensait suivre à l’université tandis que Diana voulait commencer à travailler le plus tôt possible. Leur train de vie serait différent et les rencontres plus ardues. Puis finalement, un jour, Estelle allait se réveiller et réaliser qu’elle n’avait pas vu Diana depuis des années. Elle l’appellerait mais Diana aurai déménagé et … et… et. Voilà. Ça serait leur fin.

La belle québécoise secoua ses cheveux ondulés et regarda affectueusement Diana. Qu’elle était belle! Une belle peau matte, couleur chocolat et des grands yeux verts, ses cheveux blonds (teints bien sûr) ondulés très longs et des traits ronds. C’était Diana, la Dominicaine. Une vrai tigresse à la forte personnalité et à l’accent prononcé, mais pourtant dotée d’une féminité subtile mais néanmoins présente et éblouissante.

-Hermana, chez toi ou chez moi, demanda Estelle avec un sourire.Chez… toi!
-Pas de problème… Et alors, comment ça va avec Mike?
-On s’est laissé. Tu vois, lui et moi ce n’était pas d’enfer.

Les jeunes filles remplissaient leurs sacs à dos pour partir, quand quelqu’un tapota l’épaule d’Estelle. Elle se retourna et rencontra le magnifique regard bleuté d’Étienne.

-Oh! Salut Étienne! Tu m’as surpris! Ça va?
-Mmmmm. Ouais… Mais sa pourrais aller mieux, tu sais?

Le beau sportif s’appuya nonchalamment sur le casier voisin pour la toiser. Ses cheveux blonds ondulés faisaient craquer toutes les filles, surtout agencés à son regard d’un bleu profond, à son sourire séducteur et à ses biceps énormes.

-Ah bon, fis Estelle feignant l’intérêt.
-Ouais. Euh. J’me demandais, vu qu’t’es une sacrée femme, tu voudrais peut-être… J’sais pas… Aller au ciné ?
-Quoi? Je n’ais rien entendu! De toute façon, je dois partir, là. Bye!
Estelle et Diana s’éloignèrent à grands pas. Diana attendit pour qu’elles soient à une bonne distance avant de la chicaner carrément.

-Mais c’est quoi ton problème! Il est beau, Étienne!

-Mais je m’en fous… Les apparences, ça ne compte pas. Il est un idiot fini, t’as pas entendu comment il m’a parlé? Il est retardé, s’exclama Estelle d’une voix ferme.
-Bon. Si c’est se que tu veux, s’exclama Diana, son accent espagnol plus fort que jamais.

Elles prirent l’autobus en parlant de tout et de rien, ayant déjà oubliées l’incident. Trente minutes plus tard, elles arrivaient chez Estelle. La québécoise s’avança dans l’obscurité pour allumer la lumière quand elle trébucha sur quelque chose de mou. Elle cria en même temps que ce sur quoi elle avait trébuché.
-SURPRISE!

Les lumières s’allumèrent et des confettis lui tombèrent dessus ainsi que des ballons multicolores. Elle n’arrivait pas à le croire! Et elle qui pensait qu’ils avaient tous oubliés… ses parents et ses grands-parents s’agglutinèrent autour d’elle avec affection. Ce qu’elle pouvait les aimer! Puis surgit Dolores, la mère de Diana, qui arborait un énorme sourire sur son visage rond.

-Bonne fête, ma belle!

Elle essuya la farine qui recouvrait ses mains menues et agiles. Dolores était une cuisinière fantastique, et Estelle se doutait bien que quelque chose de délicieux se tramait dans la cuisine, se que confirma l’odeur alléchante qui s’en échappait.

Le souper fût fantastique, la fête aussi. Diana dormit chez Estelle et elles discutèrent jusqu’aux petites heures du matin. Il n’y avait qu’une chose qui dérangeait l’adolescente. Elle sentait qu’un évènement tragique allait bientôt arriver, que quelque chose de si sombre se déchainerait que ce ne pourrait qu’être la fin du monde. Ses intuitions ne mentaient jamais. Et pourtant, elle réussit à s’endormir d’un sommeil léger secoué de frissons.

Elle rêva qu’un volcan détruisait Montréal. Elle était tout près, accompagnée de Diana et de deux personnes magnifiques. Une fille blonde, sublime et un garçon aux cheveux noirs, le genre qui la faisait agréablement frissonner. Dans son rêve, une connexion très forte les unissait. Elle avait peur de les perdre. Elle était étrangement attachée à eux. C’était horrible.

-Courrez, avait-elle crié.
Puis elle se réveilla en sueurs, sûre de devoir courir pour échapper à la lave… Diana se tenait au dessus d’elle.
-Hermana, sa va! Arrête, ce n’était qu’un mauvais rêve, disait la latino en secouant son amie.
Estelle prit un certain temps à reprendre ses esprits, puis les yeux vides de toute expression, elle plongea son regard ennuagé dans celui ensommeillé de Diana.

-Nous allons tous mourir, hermana. Ils vont crever aussi. Il faut… les… sauver!

Puis elle se rendormit, comme si de rien était. Apeurée, Diana ne savait que faire. Et donc, elle se recoucha elle aussi, sans pouvoir dormir. Elle aussi avait rêvé. Elles devaient s’enfuir mais n’avait ou se réfugier. En plus, elles étaient accompagnées d’une autre fille et d’un gars si beau… Elle voyait bien qu’Estelle n’était pas indifférente à celui la. Mais pas le temps de penser, ils devaient courir. Elle soupira.

-Merda, quelle vie crazy![/justify]

Invité

J'aimerais vraiment avoir vos commentaires sur cette histoire. C'est seulement le prologue et le deuxieme chapitre.
merci
xoxo

Sujet: Re: Les protecteurs Lun 27 Sep 2010, 6:58 pm

J'ai survolé l'histoire [pas le temps de tout lire pour l'instant] et ça a l'air vraiment génial Very Happy

Sujet: Re: Les protecteurs Sam 14 Mai 2011, 11:40 pm

J'adore ça, j'ai vraiment hâte de voir la suite Smile

Invité

ben...je mettrais pas la suite iciXDDDon verra si t gentille Xd g 7 chapitre de faite

Invité

Wow tu m'a jamais parlé de cette histoire O_O C.EST TROP BON!!!!!! J'aimerais sa etre ton vrai fils, je pourrait tout lire en secret =D

Invité

Ben avec le mot magique je crois que je pourrais tenvoyer dautres bouts Razz

tu sais que je taime et que je peux pas te resister XD

Sujet: Re: Les protecteurs Jeu 14 Juil 2011, 2:38 pm

Ouais jle sais MOUHAHAHAHA